No Country for Old Men: Restrictions on the Immigration of Elderly Family Members
The McGill Law Journal is now open access. To see the full article, please click here.
La Revue de droit de McGill est maintenant en libre accès. Pour voir l’article complet, veuillez cliquer ici.
Immigration policies are aimed at young-to-middle-aged people, for good reasons. The exceptions are parental and grandparental immigration programs, designed to reunite yesterday’s immigrants and their young children with the (grand)parents who still live in the country of origin. (Grand)parental immigration has been an unquestioned facet of immigration law for the last century and a half. Elderly people are the least threatening immigrants: they rarely commit crimes, they are not conduits for further immigrant family members, and they are unlikely to fundamentally change the culture of the destination state. Yet the last few decades have seen an unprecedented and mostly unremarked assault on parental and grandparental immigration, with some rather shoddy economics as the only reason. Quotas have been lowered, required sponsorship amounts have been raised, health conditions have been made stricter, and family structures have been added to the list of criteria. This article looks at the tightening of immigration rules since the 1970s in three types of immigrant-receiving countries: traditional settler states, modern settler states, and liberal states which seek to discourage immigration. The article concludes that reasons, whether legal, political or economic, are lacking in both quantity and quality. The growing restrictions on elderly immigration are unjust and senseless, and should be reversed.
Les politiques d’immigration sont destinées aux jeunes et aux personnes d’âge moyen, pour de bonnes raisons. Les exceptions sont les programmes d’immigration parentale et grand-parentale, conçus pour réunir les immigrants d’hier et leurs jeunes enfants avec les (grands-)parents qui vivent encore dans le pays d’origine. L’immigration (grand-)parentale est une facette incontestée du droit de l’immigra-tion depuis un siècle et demi. Les personnes âgées sont les immigrés les moins menaçants : elles commettent rarement des délits, elles ne sont pas des intermédiaires pour d’autres membres de la famille immigrés et il est peu probable qu’elles changent fondamentalement la culture de l’État de destination. Pourtant, au cours des dernières décennies, l’immigration parentale et grand-parentale a fait l’objet d’un assaut sans précédent et, pour l’essentiel, sans commentaire, avec pour seule raison des considérations économiques peu convaincantes. Les quotas ont été abaissés, les montants de parrainage requis ont été augmentés, les conditions de santé ont été rendues plus strictes et les structures familiales ont été ajoutées à la liste des critères. Cet article examine le durcissement des règles d’immigration depuis les années 1970 dans trois types de pays d’accueil : les États colonisateurs traditionnels, les États colonisateurs modernes et les États libéraux qui cherchent à décourager l’immigration. L’article conclut que les raisons, qu’elles soient juridiques, politiques ou économiques, manquent à la fois en quantité et en qualité. Les restrictions croissantes imposées à l’immigra-tion des personnes âgées sont injustes et insensées, et devraient être inversées.
* Assistant Professor, University of Alberta, Faculty of Law. I am grateful to Adithi Raghuveer and Jayme Hagen for their invaluable research assistance.
This is an Open Access article distributed under the terms of the Creative Commons License CC-BY-ND (https://creativecommons.org/licenses/by-nd/4.0/).