Article Volume 68:1

Five Linguistic Methods for Revitalizing Indigenous Laws

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Building on the ground-breaking work on the revitalization of Indigenous laws ongoing over the past decade, this article seeks to contribute to our understanding of how Indigenous languages can be used to recover Indigenous laws. It posits that there is not one single linguistic method, but at least five: 1) the ‘Meta-principle’ method; 2) the ‘Grammar as revealing worldview’ method; 3) the ‘Word-part’ method; 4) the ‘Word-clusters’ method; and 5) the ‘Place names’ method. Using the Mìgmaq language to illustrate, the article explains each method and provides examples of how they can be used to inform Indigenous law revitalization. The article also shows that one does not have to be a fluent, first-language speaker to engage with linguistic methods for Indigenous law revitalization, by highlighting the various published resources like dictionaries and lexicons, reference and teaching texts, atlases, and more, that can be harnessed to engage in this work. This makes engaging with the linguistic methods accessible to the many Indigenous peoples who, because of the impacts of colonialism, are only starting to re-learn their Indigenous language. This revelation should give greater confidence to the non-fluent that they too can play a role in the revitalization of both their language and laws.

En s’appuyant sur les travaux novateurs concernant la revitalisation des ordres juridiques autochtones menés au cours de la dernière décennie, cet article cherche à améliorer notre compréhension de la manière dont les langues autochtones peuvent être utilisées pour se réapproprier les ordres juridiques autochtones. Il part du principe qu’il n’existe pas une seule méthode linguistique, mais au moins cinq : 1) la méthode des « métaprincipes » ; 2) a méthode de la « grammaire comme manifestation de la vision du monde » ; 3) la méthode des « mots-parties » ; 4) la méthode des « groupes de mots » ; et 5) la méthode des « noms de lieux ». En utilisant la langue Mìgmaq comme illustration, l’article explique chacune de ces méthodes et donne des exemples de la manière dont elles peuvent être utilisées pour informer la revitalisation des ordres juridiques autochtones. L’article démontre également qu’il n’est pas nécessaire de parler couramment ou d’avoir pour langue maternelle une langue autochtone pour faire appel à ces méthodes, en soulignant les diverses ressources publiées qui peuvent être utilisées pour ce travail telles que les dictionnaires et lexiques, les textes de référence et d’enseignement, les atlas, et autres. Ces méthodes linguistiques sont ainsi accessibles aux nombreux peuples autochtones qui, en raison des conséquences du colonialisme, commencent à peine à réapprendre leur langue autochtone. Cette révélation devrait donner davantage de confiance à ceux qui ne maîtrisent pas complètement la langue qu’ils peuvent eux aussi jouer un rôle important dans la revitalisation de leur langue et de leurs ordres juridiques.

* Associate Professor and Chancellor’s Chair in Aboriginal Law and Policy at the Schulich School of Law at Dalhousie University, counsel with Burchells Wickwire Bryson LLP in Halifax, NS, and member of the Listuguj Mi’gmaq First Nation, located within the Gespègewàgi district of Mìgmàgi. I am the daughter of renowned Mìgmaq linguist, the late Emmanuel Nàgùgwes Metallic, and have been actively learning my language since 2018 under my sister, Jessica Metallic, who is a Mìgmaq language teacher in Listuguj. I dedicate this paper to both my Dad and sister.

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